Le subjonctif

I. Le subjonctif passé

 

Formation : Le subjonctif passé se forme avec l’auxiliaire au subjonctif présent + le participe passé. Par exemple : « Je ne pense pas qu’il se soit découragé face à la difficulté ». On a l’auxiliaire « être » au subjonctif présent + le participe passé du verbe « décourager ».

Valeur : On emploie le subjonctif passé pour exprimer l’antériorité d’une action qui est irréelle, éventuelle ou incertaine.

 

II. Le subjonctif dans les propositions subordonnées relatives

 

Ce mode apparaît après :

– Un antécédent indéfini : un antécédent que l’on ne peut pas identifier précisément. Par exemple : « Il n’y a rien qui me plaise ». On a la subordonnée « qui me plaise » et l’antécédent « rien », qui est indéfini parce qu’on ne peut pas savoir ce qu’il y a derrière. « Plaise » est donc au subjonctif.

– Un adjectif au superlatif : quand on met les mots « le plus/le moins » devant un adjectif. Par exemple : « C’est le plus beau chien qui soit ». On a l’adjectif au superlatif, « le plus beau » et la proposition qui le suit au subjonctif « qui soit ».

– Une proposition principale négative, interrogative ou hypothétique. Par exemple : « Ce n’est pas la peine qu’il vienne ». « Ce n’est pas la peine » proposition négative suivie du subjonctif « qu’il vienne ».

 

III. Le subjonctif en proposition subordonnée circonstancielle

 

Ce mode apparaît après :

– Une circonstancielle de but ou de conséquence. Par exemple : « Je t’explique la leçon pour que tu aies une bonne note ». On a la circonstancielle de but et le verbe au subjonctif. Pour illustrer la circonstancielle de conséquence, on pourrait dire : « Je t’explique la leçon afin que tu aies une bonne note ».

– Une circonstancielle de temps exprimant l’antériorité, très souvent après « avant que ». Par exemple :

« Je t’explique avant que tu sois perdu ». On a la circonstancielle et le verbe au subjonctif qui exprime l’antériorité par rapport à la proposition principale.

– Une circonstancielle de concession : « Je t’explique bien que tu le saches ». La circonstancielle de concession est introduite par « bien que » et suivie du subjonctif.

– Une circonstancielle d’hypothèse : « Je t’explique à condition que tu écoutes ». Il s’agit d’une circonstancielle hypothétique suivie du subjonctif présent.

 

Attention

On met le subjonctif après « avant que », mais attention à toujours utiliser l’indicatif après « après que ».

Par exemple : « Je t’explique après que tu es perdu/parti ». Ce n’est pas très naturel, mais c’est la règle.

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