Le nouveau Bac 2021 sera-t-il plus difficile ?
- 27 décembre 2018
- Publié par : rnd
- Catégorie : Décryptage des programmes scolaires
Les élèves qui feront leur rentrée de première en septembre 2019 auront le privilège de passer la nouvelle formule du bac général tant attendue (ou redoutée).
La modification de cet examen a plusieurs objectifs.
En voici certains :
- La simplification des épreuves et donc un coût réduit pour l’état
- La fin de la voie royale scientifique (fin des filières)
- Un plus grand choix pour les élèves (enseignements spécifiques et options variés)
- Un travail plus régulier pour les élèves (contrôle continu)
- Une meilleure formation pour le travail à l’oral (grand oral)
- Mieux préparer les élèves à l’enseignement supérieur
Remuscler le bac
C’est une expression du ministre : il faudra “remuscler le bac”, entendre par là remonter le niveau d’exigence de l’examen.
Il est encore tôt pour l’affirmer mais les premiers projets de programmes de seconde et de première indiquent globalement que les exigences risquent d’être augmentées.
Par exemple en mathématiques en classe de seconde, on voit disparaître un seul chapitre (géométrie dans l’espace) et apparaître de nombreuses nouvelles notions en arithmétique, calcul littéral, géométrie du triangle, géométrie vectorielle, équations de droites, statistiques, programmation. Bref, sans augmentation du volume horaire, les professeurs devront certainement accélérer le rythme.
Parallèlement, les choix d’orientation riquent d’être compliqués avec les nombreuses combinaisons possibles de matières choisies par les élèves.
Gageons que la maitrise des familles à bien comprendre Parcoursup sera déterminante pour la réussite scolaire des enfants.
Une nouvelle matière : les SNT et de la physique-chimie pour tous
Une matière va apparaître dès la rentrée 2019 en classe de seconde pour tous les élèves : les Sciences du Numérique – Technologie.
Dotée d’un programme ambitieux, il s’agira de former nos jeunes élèves à des connaissances solides d’internet, des réseaux informatiques, des données personnelles, des réseaux sociaux, de l’intelligence artificielle, de la robotique et bien d’autres thèmes encore.
Nouveauté de taille, les élèves de première auront tous un copieux programme de physique chimie, et un peu de SVT au tronc commun (rien à voir avec le programme actuel des 1L et 1 ES en sciences). Les mathématiques deviennent optionnelles, perdant leur place de matière reine.
Pourquoi rehausser le niveau du bac ?
Actuellement, 60 % d’étudiants des filières générales de l’université sont en échec au bout de quatre ans. Ils sortiront sans diplôme de la faculté.
Si les programmes de terminale confirment la tendance, il faudra s’attendre à un niveau de bac plus élevé : ce sera assurément un moyen de faire passer des lycéens dans l’enseignement supérieur avec un meilleur niveau et donc de faire baisser ce chiffre qui fait froid dans le dos.
Aujourd’hui, un étudiant qui sort de l’université sans diplôme après 4 années génère une perte financière sèche pour l’état : le coût de scolarité est perdu. D’autre part, humainement, ce n’est pas une expérience heureuse.
On comprend donc la motivation du gouvernement de songer à remuscler le bac.
Attendons les programmes de terminale l’année prochaine et les premiers sujets de bac pour en avoir la certitude mais il est conseillé aux élèves de se préparer à un examen qui souhaite redorer son blason.
Aux futurs bacheliers, préparez-vous dès à présent pour éviter les surprises !
Bonne nouvelle, on accueille les élèves dès la 6e à la terminale pour les aider à très bien réussir leurs scolarité.
Tout ne va pas si mal finalement 😉