Pourquoi fait-on des erreurs ?
- 15 décembre 2021
- Publié par : rnd
- Catégorie : Vie scolaire
Les erreurs et les échecs entraînent souvent une perte de confiance en soi et un sentiment d’incompétence, à l’école ou dans sa vie perso. Pourtant, ce sont grâce à nos tâtonnements que nous apprenons. D’où viennent nos erreurs ? Comment votre enfant peut-il faire de ses échecs une force ? On vous explique tout.
D’où viennent nos erreurs ?
Se tromper, ce n’est pas la honte. Ce n’est pas non plus le signe d’un manque d’intelligence et encore moins une fatalité ! L’erreur est humaine et la plupart d’entre nous sommes passés par là à un moment ou à un autre.
Notre cerveau traite en permanence des milliers d’informations. Entre ce que nous voyons, ressentons, entendons et pensons chaque jour, il se met en mode automatique pour la plupart des tâches que nous accomplissons. Cela se fait de façon totalement intuitive et inconsciente.
C’est ce qui permet par exemple de :
- Marcher sans réfléchir à ses mouvements
- Évaluer la distance et la vitesse d’une voiture avant de traverser une route.
- Lire ce texte automatiquement et sans effort.
Le problème, c’est qu’à force de vouloir aller trop vite, le cerveau se trompe souvent, soit parce qu’il fait le lien avec une connaissance initiale qui est fausse, soit parce qu’il a choisi la mauvaise stratégie : la voie facile.
Faites l’expérience et proposez à votre enfant de…
Choisir entre un jeu où il a soit 25% de risque de perdre, soit 75% de chance de gagner. Lequel va-t-il choisir selon vous ?
D’emblée, il va sûrement être attiré par le second choix parce qu’il est présenté de façon plus positive.
En réalité, ces deux propositions donnent le même résultat.
Demandez-lui ensuite d’écrire la phrase « Je les élève ». En allant trop vite, il pourrait mettre un « s » à « élève » et se raviser en se relisant car il s’agit d’un verbe et non d’un nom.
Cela s’explique en partie parce que depuis le CP, on répète qu’après l’article « les », il y a un « s » pour marquer le pluriel.
Le cerveau peut donc choisir la mauvaise stratégie et faire des erreurs que nous pouvons classer dans 5 catégories :
- L’inattention (manque de concentration)
- La précipitation (répondre trop vite)
- La généralisation (tirer une conclusion générale d’une situation spécifique)
- L’émotivité (Le stress, l’anxiété, la peur peuvent inhiber la réflexion)
- Le manque de logique (non-compréhension de la notion)
Comment éviter les erreurs ?
Ne pas se contenter de ce qu’on sait déjà
- Nourrir sa curiosité
- Poser des questions s’il y a des doutes
- Faire d’autres exercices que ceux proposés en classe
Ne pas se précipiter
Prendre le temps demande plus d’effort, de concentration et d’attention.
L’avantage, c’est de pouvoir réfléchir en profondeur, vérifier ses réponses et surtout prendre des décisions plus adaptées à la situation.
Bien se préparer :
- Relire ses cours régulièrement
- Refaire les exercices traités en cours ou d’autres trouvés dans des annales par exemple ou sur le site des Bons Profs.
- Lire attentivement les consignes plutôt que de se lancer tête baissée dans son travail pour être sûr d’avoir tout bien compris.
- Vérifier ses connaissances avec des QCM
- Compléter ce qui a été appris en cours avec des vidéos de rappel de cours qui abordent la notion sous un angle différent
- Utiliser des outils ludiques de mémorisation type flashcards ou cartes mentales.
Comment votre enfant peut-il faire de ses échecs une force ?
Apprendre ce n’est donc pas seulement mémoriser c’est également comprendre, faire des liens, découvrir, progresser, jouer mais aussi se tromper.
Prenez un moment avec votre enfant pour tirer ensemble la leçon de ses erreurs.
Lui demander si, selon lui, c’est dû à :
- Un manque de travail
- Un problème de compréhension
- Un problème de concentration
- Une perte de moyen.
Quelle que soit la raison, cet échange va lui donner des pistes pour éviter de les reproduire.
Responsabilisez-le :
Que compte-t-il mettre en place pour s’améliorer ?
Moins de distractions ? Plus de travail ? Du soutien scolaire ? Demander de l’aide quand il rencontre des difficultés.
Développez son autonomie :
Commencez par lui proposer de refaire les exercices où il a fait des erreurs. Encouragez-le à trouver et à corriger ses propres erreurs immédiatement après les avoir commises. C’est un bon moyen de stimuler sa motivation à apprendre.
Intéressez-vous à son travail scolaire :
Proposez-lui de lui donner un coup de main pour faire ses devoirs s’il en ressent le besoin ? Travaille-t-il dans de bonnes conditions pour rester concentré ? Sait-il comment s’organiser ou par où commencer quand il travaille ses cours ? Vous pourrez ainsi l’aider à revoir son organisation si besoin
Et si vous preniez rendez-vous avec son professeur :
Vous pourrez avoir un avis extérieur. Savoir comment son professeur le perçoit peut vous donner des clés supplémentaires pour l’aider.
Félicitez-le à la moindre amélioration. S’il se sent soutenu et valorisé, il saura qu’il peut compter sur vous et sera prêt à fournir de son côté les efforts nécessaires pour transformer ses erreurs en apprentissage.
Nos vidéos avec des jeux intégrés sont justement étudiées pour permettre à votre enfant de rester actif et se corriger en cas d’erreur. Durant ses révisions, il peut se tester pour être sûr d’avoir compris les notions essentielles à retenir. Il a donc le droit de se tromper, de recommencer tout en apprenant avec plaisir. Il peut aussi se faire aider dans ses devoirs par un professeur en visio tous les jours sauf le vendredi de 17 h à 20 h. En ce moment, votre enfant peut tester gratuitement nos cours en ligne pendant 7 jours.