Sommeil: un allié précieux dans les révisions de votre ado
- 7 novembre 2014
- Publié par : rnd
- Catégorie : Méthodes de travail / organisation
Il n’y a pas de débat sur la question, les neurosciences ont tranché : il faut bien dormir pour utiliser toutes nos capacités intellectuelles. Chaque adulte le sait, nous en avons tous fait plus ou moins l’expérience. Néanmoins, certains adolescents contestent ce fait scientifique et choisissent de réviser très tard avant un contrôle ou un examen. Pourquoi donc ?
Pourquoi les ados révisent tard au lieu de se coucher ?
De toute évidence, il a du mal à s’organiser dans son travail. Il pense aussi que son acquisition du cours et des méthodes est uniquement lié au temps passé. Le nombre de sessions de travail ne lui apparait pas décisif. Une autre hypothèse est qu’en se couchant tard, notre ado préféré espère s’écrouler une fois dans son lit et éviter ainsi une possible insomnie liée au stress du contrôle. Enfin, ce même ado peut être envahi d’une délicieuse sensation de toute puissance liée à son âge et que se coucher tôt reviendrait finalement à y renoncer. Vous en doutez ? Songez à ces remarques coutumières que chaque parent a mille fois entendu :
- Je dors 5 h par nuit. Je ne suis pas fatigué, je gère.
- Je bois et fume sans aucune dépendance, je gère.
- Je ne mets pas de casque en scooter, je conduis bien, je gère.
- Je passe 5 h par jour devant mes écrans mais j’arrête quand je veux, je gère.
Bref, vous voyez l’importance de ce sentiment à cet âge. L’adolescent est convaincu qu’il a une maîtrise totale de sa personne, de son corps, et de son humeur. Dites-vous aussi que se coucher tôt, c’est remettre un pied en enfance, ce qui parait très désagréable pour les ados qui veulent grandir en s’affranchissant des étapes.
Comment aider votre ado à se coucher tôt ?
Solution ? La pédagogie et le dialogue. Choisissez des petits articles courts et lisibles pour lui rappeler les conclusions scientifiques quant aux dangers du manque de sommeil.
Ensuite, négociez. Cherchez à déterminer ensemble un horaire raisonnable pour l’arrêt des révisions. Chaque famille trouvera son rythme. Celui-ci doit permettre un sommeil minimum aux adolescents tout en les confortant dans leur désir de grandir. Vaste chantier n’est-ce pas? Rappelez-lui bien sûr qu’un travail étalé sur deux ou trois séances de révisions aura un meilleur effet que le gavage de dernière minute. Vous l’avez déjà fait ? Ça n’a servi à rien ? Ce n’est pas grave, refaites-le ! Raisonnablement, vous devriez aboutir à un compromis acceptable pour tous. Attention, négocier ne veut pas dire renoncer, bien au contraire. C’est affirmer la nécessité d’une limite horaire. S’il accepte cet horaire, il le respectera sans doute avec plus de facilité.