Répartition des séismes et du volcanisme sur Terre
Des séismes (ou tremblements de Terre), il s’en produit plusieurs milliers par an à l’échelle de notre planète, de magnitude (gravité, intensité) différente. Du volcanisme, des éruptions de volcans, il s’en produit des centaines par an, à l’échelle de la planète.
Les séismes sont des manifestations de surface, associées à un risque pour l’Homme, pour les populations, les constructions, etc. Ces manifestations de surface sont des terrains de l’activité interne terrestre, des dégagements d’énergie de notre planète.
Voici un planisphère où l’on peut faire figurer les reliefs c’est-à-dire les chaînes de montagnes, aussi bien sur les continents que dans les océans. On y superpose la répartition des séismes et on voit que :
– Sur les continents : il s’en produit principalement au niveau des chaînes de montagne. Par exemple, au niveau des Alpes ou de l’Himalaya.
– Sur les océans : il s’en produit sur le bord des continents. Par exemple, au niveau de la limite entre l’Amérique du Sud et l’océan Pacifique. Il s’en produit aussi au milieu des océans. Par exemple, au milieu de l’Atlantique sur la chaîne de montagnes qu’on appelle la dorsale médio-atlantique.
On peut superposer la carte de la répartition du volcanisme et donc des éruptions volcaniques. On voit que principalement, les volcans se manifestent à des endroits qui sont les mêmes que les séismes. Il y a une superposition des deux manifestations des énergies de la Terre. On voit aussi, par exemple à Hawaï (entouré en noir), qu’il y a certains volcans isolés. Par exemple, au milieu des océans.
Au final, on se rend compte que l’ensemble des séismes et du volcanisme dessine des limites : les séismes et le volcanisme se trouvent au niveau des limites des plaques lithosphériques (ou tectoniques).
La Terre est découpée en une vingtaine de plaques lithosphériques dont l’épaisseur varie : de quelques kilomètres à 200 kilomètres d’épaisseur. Ces plaques lithosphériques sont délimitées par des zones actives : les marges actives. Ces zones sont là où se manifeste l’essentiel des séismes et du volcanisme. La connaissance pour le géologue des localisations des séismes et du volcanisme permet de repérer les limites des plaques lithosphériques qu’on appelle aussi les marges actives.
Sismicité et volcanisme : aléas, enjeux et risques
I. Volcanisme et de sismicité
Le volcanisme est dû à des éruptions volcaniques qui sont dues à des déplacements de magma. Magma : roches fondues en profondeur et qui remontent vers la surface.
Le magma peut atteindre la surface, dans ce cas-là, la lave est fluide. De par sa composition chimique, elle est fluide et peut s’écouler le long des pentes du volcan. On parle de volcanisme effusif ou de volcan rouge. En général, les éruptions effusives sont les moins destructrices.
Si la chimie de la lave est différente, elle peut être plus visqueuse et se déplacer moins facilement. Dans ces cas-là, le magma remonte lentement vers sa surface, il accumule des gaz et cela aboutit à des explosions au moment des éruptions volcaniques. Parfois, il n’atteint même pas la surface et donc on ne parle pas de lave. Ce magma reste sous la surface et on finit par avoir des explosions. On appelle cela les volcans gris. Les éruptions explosives sont souvent les plus destructrices.
Le séisme est dû à une rupture en profondeur, une cassure qui peut être associée à une faille. Ce point de rupture est appelé le foyer. Il est situé à quelques centaines de mètres de profondeur voire quelques kilomètres, dans la croûte terrestre. A la verticale de ce foyer, on trouve l’épicentre, souvent la zone la plus touchée, la plus détruite, par les ondes sismiques. Ces ondes sismiques se propagent du foyer vers les zones les plus éloignées à vitesse parfois très grande, et elles détruisent les constructions humaines au fur et à mesure de leur propagation.
II. Aléas et risques
Volcanisme et sismicité peuvent être liés à de forts risques pour les populations humaines. Les aléas sont ces phénomènes naturels : éruptions volcaniques ou séismes. Ces phénomènes naturels sont liés à des enjeux, ils représentent la vulnérabilité humaine et matérielle, c’est-à-dire ce que nous risquons s’il y a beaucoup de constructions ou beaucoup de population à un endroit donné de la Terre.
Si on combine les aléas et les enjeux, on obtient le risque qui peut être plus ou moins prononcé pour la population humaine. Il existe trois cas de figure :
– Si l’aléa est faible et l’enjeu fort parce qu’on est loin d’une zone de phénomènes naturels et que l’on a beaucoup construit, que l’on s’est installé, alors le risque est faible.
– Si l’aléa est fort et l’enjeu faible, donc si on est proche d’une zone de phénomènes naturels et qu’il y a peu de population installée et peu de constructions humaines, alors le risque est faible.
– Si l’aléa est fort et l’enjeu fort, par exemple si on est proche d’un volcan (sur les flancs par exemple car ce sont des terres très fertiles) et qu’il y a beaucoup de monde et de constructions, dans ces cas-là le risque est important. Il y a le plus de risque pour les populations et le maintien des constructions. Ces zones sont celles qui nécessitent la plus grande vigilance. C’est là où l’on va installer des mécanismes qui permettent de détecter à l’avance la survenue d’un séisme ou d’une éruption volcanique.