Le constat du bouleversement climatique actuel
Nous savons que la température moyenne sur Terre augmente actuellement et ce depuis un certain nombre d’années.
I. Un réchauffement observable et mesurable
Ce graphique nous montre les températures moyennes sur Terre, depuis les années 1000 jusqu’aux années 2000. On observe que les températures sont assez stables entre les années 1000 et 1900 avec une moyenne de 13,7°C. Actuellement, on a dépassé les 14°C : on est à presque 14,5°C de température moyenne sur notre planète.
Ce constat est réel et il est associé à des modifications de la faune, de la flore et de toutes les espèces animales et végétales.
II. Des événements climatiques associés
Ce constat d’augmentation des températures est parfois associé à des événements qui ont presque l’air de dire le contraire. En effet, dans certains endroits de la planète, il y a des climats très rigoureux, notamment des hivers très froids.
Par exemple, il y a eu récemment de la neige en Floride, qui ne connaissait pas ou peu la neige. En janvier 2017, il y a eu des températures de -15°C pendant une période assez longue en Grèce, qui est habituellement un pays plus chaud que le nôtre. Il y a donc des événements froids au milieu d’un réchauffement global de notre planète.
Conclusion
À cause de ces événements contradictoires, on parle plutôt d’un bouleversement du climat sur Terre. Il y a de forts contrastes entre des zones qui sont chaudes et qui ont l’air de plus en plus chaudes et parfois des événements très froids. Il y a donc un dérèglement du climat à l’échelle de notre planète.
Le constat de la hausse globale des températures
Le concept de réchauffement climatique est basé sur l’observation et la mesure d’une augmentation réelle de la température moyenne de notre planète. Voici trois études pour constater ce réchauffement.
I. Température modélisée et température relevée
Ce graphique représente la température moyenne sur Terre du XIe au XXIe siècle. Cette température est en moyenne en dessous de 14°C avant le XIXe siècle (environ 13,7°C). À partir du XIXe siècle, on constate une augmentation de la température (environ 14,5°C). Cela fait moins d’un degré de différence mais cela a d’importantes conséquences sur l’ensemble de la planète, et sur les êtres vivants qui la peuplent. Il faut préciser que ce sont des modélisations jusqu’au XVIIe siècle où l’on commence juste à avoir des relevés de température.
II. La fonte des glaces polaires
Ci-dessus des photos des glaciers du Svalbard, une île au nord de la Norvège, prises en 1900, 1960 et 2015. On observe une diminution nette du volume de glace et de neige qui recouvre les montagnes. Cette diminution est liée à une augmentation de la température. Les glaces et les neiges fondent, donc il y a plus d’eau liquide, ce qui est associé à une augmentation du niveau de la mer.
III. L’amincissement généralisé des glaciers de la planète
En bleu : lieux où les glaces sont plus épaisses que ce qu’elles n’étaient en 1970.
En jaune/marron : lieux où les glaces se sont affinées depuis 1970.
Globalement, les endroits où il y a moins de glace qu’auparavant sont très nombreux, et ne sont pas seulement aux pôles mais partout sur les continents.
Conclusion
Par le relevé des températures, les observations faites sur le paysage et la mesure de l’épaisseur des glaces, on constate qu’il y a un réel réchauffement global de notre planète. S’il est pour l’instant de moins d’un degré, il est déjà problématique puisqu’il modifie les écosystèmes, c’est-à-dire les lieux de vie des êtres vivants.
Un exemple de modification climatique actuelle
Malgré le réchauffement global de notre planète constaté par la mesure de la température globale qui augmente d’année en année, certaines régions du monde, comme l’Europe ou l’Amérique de l’Est, connaissent des événements très froids, et il y a par exemple des hivers très rigoureux sur la côte Est des États-Unis.
Explication
Voici deux portions identiques de la planète Terre, on reconnait l’Amérique et l’Europe. Le phénomène va se dérouler en plusieurs étapes :
Première étape : on remarque les vents polaires, qui sont des vents froids et circulaires, tournant autour du pôle Nord. À cause du réchauffement climatique, il y a une fonte importante du volumes des glaces autour des pôles appelés calottes polaires.
Deuxième étape : la fonte de ces glaces a une influence sur ces vents polaires. Le vent circulaire faibli et il a une libération de masses d’air froid qui étaient retenues au pôle.
Troisième étape : le vent circulaire va alors descendre du pôle Nord vers les régions plus tropicales : l’Europe et l’Amérique.
Conclusion
Le réchauffement climatique provoque une fonte des glaces. Cette fonte des glaces va s’accompagner d’un affaiblissement des vents polaires qui sont des vents circulaires autour du pôle Nord. À cause de cet affaiblissement, il y a une libération des masses d’air froid qui vont davantage vers le Sud. Ce sont ces masses d’air froid qui sont responsables des vagues de froid et des hivers très rigoureux, notamment sur la côte Est des États-Unis mais aussi en Europe.
Comment expliquer le réchauffement climatique actuel ?
On constate l’augmentation de la température globale de notre planète. Elle était en dessous de 14°C jusqu’au XIXe siècle, puis elle a augmenté à 14,5°C depuis le XXe siècle et cela continue au XXIe siècle. On constate que cette augmentation de température s’est faite très rapidement en quelques centaines d’années.
I. Les gaz à effet de serre
Une explication vient de la teneur de notre atmosphère en dioxyde de carbone (CO2). Au fur et à mesure que la quantité de CO2 a augmenté dans l’atmosphère, la température a aussi augmenté.
L’atmosphère est la couche de gaz qui se trouve autour de notre planète. Elle est composée principalement de diazote (N2), de dioxygène (O2) et d’autres gaz en quantités moins importantes mais dont les effets ne sont pas négligeables, notamment le CO2, la vapeur d’eau (H2O), le méthane (CH4), etc. Ces gaz sont des gaz à effet de serre.
II. L’effet de serre sur Terre
L’atmosphère protège la Terre mais elle va aussi retenir la chaleur (comme une serre retient les rayons du Soleil). Le Soleil nous fait parvenir de l’énergie sous forme de lumière et de chaleur. Ses rayons pénètrent en partie dans l’atmosphère (environ la moitié de l’énergie entre et une autre partie est réfléchie et repart vers l’espace). Parmi les rayons qui entrent dans l’atmosphère, une petite partie est absorbée par les gaz de l’atmosphère et environ 50 % de ces rayons viennent réchauffer la surface de la Terre. Cette énergie est repartie de façon inéquitable : les pôles en reçoivent moins que les régions tropicales, mais il existe un réchauffement de la surface du sol.
Cette Terre réchauffée émet à son tour de la chaleur sous forme de rayons infrarouges. Ces rayons infrarouges sont émis par la Terre et se retrouvent dans l’atmosphère. Une petite partie de l’énergie (environ 5 %) s’échappe de la Terre vers l’espace mais la majorité de ces rayons infrarouges sont bloqués dans l’atmosphère. Les gaz à effet de serre retiennent les rayons infrarouges, et la chaleur qui est donc conservée retourne vers la surface de la Terre pour la réchauffer. Plus la rétention de cette chaleur est forte, plus la température terrestre mesurée est importante.
Bilan
L’effet de serre est en partie responsable du réchauffement de notre planète. On a modélisé le fait que s’il n’y avait pas d’effet de serre, on aurait une température moyenne de -18°C (15°C actuellement). Plus il y a de CO2 et des gaz à effet de serre d’origine humaine (anthropique), plus l’effet de serre augmente. En libérant des gaz à effet de serre dans l’atmosphère, l’homme provoque à courte échéance une augmentation de la température. Il y a donc un déséquilibre de cet effet de serre et une augmentation presque sans limite possible de la température de la Terre.