Évolution contemporaine du climat et prévisions des variations climatiques futures
Le climat contemporain est étudié à l’aide de mesures faites au jour le jour ainsi que par des prélèvements qui permettent d’avoir accès à la composition de l’atmosphère, à un suivi régulier des températures et de l’état des banquises ou des forêts par exemple.
I. Les mesures actuelles
On a mis au point des courbes qui nous donnent les mesures moyennes des températures et on appelle forçages tout écart de la température terrestre à la température moyenne observée et calculée. Ces forçages peuvent être :
– naturels lorsqu’il s’agit par exemple de variations naturelles de l’ensoleillement terrestre dues à des variations des paramètres orbitaux de la Terre notamment,
– anthropiques, dus à l’impact humain.
Les conséquences de ces forçages peuvent être mesurées par satellites. On observe depuis le XXe siècle (et cela continue au XXIe siècle) une diminution de la surface des banquises (glaces de mer), par exemple la banquise arctique est passée de 8 millions de km² de surface à 5 millions de km² ; un recul des glaciers dont celui des Alpes par exemple ; une élévation progressive du niveau de la mer, due notamment à cet apport d’eau supplémentaire de la fonte des glaciers et banquises.
II. Les modèles pour le futur
À l’aide des observations faites depuis le XXe siècle, on a construit des modèles pour le futur et on observe une importance de plus en plus grande de l’effet de l’impact humain sur l’atmosphère et le climat terrestre. En effet, avec la rapidité avec laquelle les activités humaines libèrent des gaz à effet de serre et notamment le CO2, on observe un déséquilibre croissant entre les sources (phénomènes qui génèrent une émission de gaz) et les puits (réserves possibles de stockage des gaz ailleurs que dans l’atmosphère) de gaz à effet de serre. Toutes le sources ont tendance à augmenter l’effet de serre et donc à augmenter la température terrestre contrairement aux puits qui font diminuer l’effet de serre.
Plusieurs scénarios existent concernant l’augmentation de la température terrestre au cours du XXIe siècle. Dans le pire des scénarios (1), la température terrestre peut augmenter jusqu’à 5°C d’ici 2100, dans un contexte de croissance importante de la démographie mondiale mais aussi une utilisation toujours très importante des énergies fossiles et donc une émission de gaz à effet de serre croissante.
Dans les deux autres scénarios intermédiaires (2 et 3), on essaie de réduire l’utilisation des combustibles possibles dans un contexte de réduction de la croissance démographique.