Espaces et paysages urbains des métropoles
Une métropole est une ville très importante qui concentre des activités économiques, culturelles et politiques. Il existe plusieurs types de métropoles :
– les métropoles mondiales (exemples : Paris, Londres, New York, Tokyo),
– les métropoles nationales (exemple : Lyon),
– les métropoles régionales (exemple : Toulouse).
Ces métropoles ont certains points communs. Leurs espaces et leurs paysages urbains se ressemblent. De façon générale, les paysages urbains se distinguent des paysages ruraux par l’importance du bâti (des bâtiments). Cependant, il existe plusieurs types d’espaces au sein de ces métropoles. Ces espaces possèdent des caractéristiques communes qui se voient dans le paysage urbain.
I. Le centre-ville
A. Les centres-villes anciens
Il existe des « métropoles anciennes », comme Paris, où le centre-ville est surtout historique et touristique. Le bâtiment le plus visité en France est Notre-Dame de Paris (ci-dessous), au coeur de la ville. Paris est d’ailleurs la ville la plus visitée au monde : elle accueille 30 millions de touristes par an, qui viennent surtout pour visiter Paris intra-muros.
Dans le cas des « métropoles anciennes », il y a parfois entre le centre et la banlieue, des quartiers d’affaires, caractérisés par une architecture verticale, c’est-à-dire par des gratte-ciels où se trouvent les sièges sociaux des grandes entreprises. Ces quartiers d’affaires sont avant tout des lieux de travail qui servent à la finance. Il y a parfois dans ces quartiers des centres commerciaux ou des hôtels, comme par exemple à La Défense à Paris (ci-dessous), mais en général ces quartiers d’affaires (aussi appelés CBD : Central Business District en anglais) sont déserts la nuit : ce sont des lieux de travail et non d’habitation.
B. Les centres-villes récents
Dans les métropoles plus récentes, comme par exemple à Dubaï (ci-dessous), le centre-ville est avant tout marqué par le quartier des affaires et il n’y a pas de centre-ville historique.
II. La périphérie
A. La banlieue
L’expression de « périphérie » désigne ce qu’il y a en dehors du centre-ville. En dehors des métropoles elles-mêmes, la périphérie proche est marquée en général par des quartiers résidentiels, plus ou moins éloignés de la ville. Ce sont des zones de confort, caractérisées par des pavillons relativement luxueux. Il y a également des zones commerciales, c’est à dire des zones avec des restaurants et de nombreux magasins. C’est la banlieue, ou la périphérie proche.
B. Les zones périurbaines
Cette zone est beaucoup plus éloignée du centre-ville. On l’appelle zone périurbaine car elle empiète sur l’espace rural. En effet, la banlieue a tendance aujourd’hui, dans les pays développés et surtout dans les pays en voie de développement (PED) ou dans les pays les moins avancés (PMA), à devenir de plus en plus grande et à s’étaler vers la campagne : la campagne a donc tendance à diminuer.
Conclusion
L’étalement urbain est particulièrement important dans les pays en voie de développement et les pays les moins avancés. La ville s’étale de plus en plus : il y a de plus en plus de constructions au-delà du centre-ville et de la banlieue, ce qui montre que la population urbaine augmente.
Il faut toutefois faire attention à la généralisation. En effet, si les métropoles se ressemblent et ont des caractéristiques communes, elles ne sont pas toutes identiques et présentent des différences, comme dans le cas du centre-ville, qui peut être un centre-ville historique ou un quartier d’affaires.
La périphérie n’est pas forcément uniquement constituée de zones d’habitat pavillonnaire. À Paris, par exemple, il y a également des zones de logement sociaux, en général avec une architecture plus verticale caractéristique des « barres d’immeubles » construites dans la deuxième moitié du XXe siècle. Dans le cas des PED et des PMA, il peut y avoir en périphérie des villes des bidonvilles, caractérisés par un habitat très précaire. Ces bidonvilles ne sont pas le résultat de politiques d’aménagement urbain mais d’initiatives individuelles : on parle parfois d’urbanisation spontanée.