Fonctionnement de l’organisme : respiration et fréquence respiratoire
La respiration : les échanges gazeux respiratoires
I. Les sacs alvéolaires
Les sacs alvéolaires sont au bout des bronchioles et l’air qui circule dans notre appareil respiratoire arrive dans ces sacs constitués de différentes alvéoles.
Sur le schéma est également représenté la circulation sanguine avec du sang qui arrive par une artériole, qui circule dans des capillaires sanguins et qui repart par des veinules.
II. Les alvéoles pulmonaires
Dans l’air qui arrive des alvéoles, il y a beaucoup de dioxygène. Dans l’air qui en repart, il y aura moins de dioxygène. Ce dioxygène va passer de l’air vers notre circulation sanguine. L’artériole qui arrive dans l’alvéole devient dans son prolongement un capillaire, qui devient lui-même une veinule, qui repart de l’alvéole.
Au cours de son trajet autour de l’alvéole pulmonaire, le sang va changer de composition. En effet, les parois de l’alvéole et du capillaire sont très fines et elles sont collées l’une contre l’autre. Cela permet aux gaz de les traverser assez facilement.
Le sang qui arrive par l’artériole est relativement pauvre en O2 (dioxygène) et riche en CO2 (dioxyde de carbone). Pendant son trajet, il va s’enrichir en O2, contenu dans l’air de l’alvéole, et libérer du CO2 qui va traverser la paroi dans l’autre sens. Arrivé à la veinule, le sang est riche en O2 et pauvre en CO2.
Conclusion
Il y a échange au niveau des alvéoles entre l’O2 et le CO2 : le corps s’approvisionne en dioxygène et rejette le CO2 qui est un déchet de notre organisme. Les parois des alvéoles sont très fines et très nombreuses, elles ont donc une surface très étendue. Nous avons plus de 300 millions d’alvéoles pulmonaires, ce qui confère une surface d’échange de plus de 50 m2 par individu. Finalement, on peut dire que les échanges gazeux, grâce aux alvéoles pulmonaires et aux capillaires qui les entourent sont très efficaces.
La respiration : poumons et alvéoles pulmonaires
I. L’appareil respiratoire
Les voies respiratoires sont un ensemble de tuyaux dans lesquels l’air passe quand on inspire et expire.
Ces voies respiratoires commencent par la trachée, d’environ 12 cm de longueur, qui va du fond de la bouche, jusqu’au niveau de nos poumons. La trachée se divise en deux voies plus fines, puis en un ensemble de ramifications dans les deux poumons. Les deux voies sont les bronches, qui se divisent en bronchioles, et enfin en sacs alvéolaires où l’air arrive.
Lorsque l’air est passé par la trachée, il passe par les bronches (diamètre compris entre 1 mm et 1 cm), puis dans les bronchioles (diamètre inférieur à 1 mm), et il arrive dans les sacs alvéolaires.
En dessous des poumons se trouve un muscle appelé le diaphragme. C’est un muscle respiratoire (accompagné d’autres muscles des côtes). Lorsque les muscles respiratoires se contractent (pour le diaphragme c’est la descente du muscle), cela va créer une dépression et c’est le moment de l’inspiration qui permet l’entrée d’air dans l’appareil respiratoire. Lorsque le diaphragme se relâche, l’air est expiré depuis les sacs alvéolaires jusqu’à l’extérieur du corps.
II. Les sacs alvéolaires
Les sacs alvéolaires sont constitués d’un ensemble d’alvéoles, qui sont des ramifications à paroi très fine.
Le sang arrive dans le sac alvéolaire par une artériole pulmonaire (une artère de petit diamètre) et il repart par une veinule pulmonaire (veine de petit diamètre). Cette circulation vient entourer chacune des alvéoles pulmonaires.
Les échanges gazeux pulmonaires vont s’effectuer à l’endroit le plus fin des alvéoles pulmonaires, c’est-à-dire dans les capillaires sanguins. C’est la zone où le sang va s’approvisionner en dioxygène, et libérer du dioxyde de carbone (déchet).
Conclusion
En circulant dans nos alvéoles pulmonaires, l’air va être très proche de notre circulation sanguine et il va s’effectuer des échanges gazeux pulmonaires.
La fréquence cardiaque et la fréquence respiratoire
Fréquence d’un événement : nombre de fois que cet événement se répète au cours d’une durée déterminée, par exemple, au cours d’une minute. La fréquence cardiaque et la fréquence respiratoire vont donc traduire le rythme auquel notre cœur bat ou le rythme auquel nous respirons.
I. Les battements du cœur
La fréquence cardiaque (FC) est le nombre de pulsations du cœur par minute. Elle est donnée en termes d’unité en battements par minute (bpm).
Pour connaitre sa fréquence cardiaque, il suffit de prendre son pouls. Le pouls est le ressenti qu’on peut avoir de la FC. Pour prendre son pouls, on peut placer les deux doigts de la main sur l’artère au niveau du poignet ou bien au niveau du cou, et il suffit de compter combien de fois on sent le cœur battre en une minute. Lorsqu’on prend le pouls chez un individu standard (un adulte de poids moyen), on trouve une valeur standard de 60 à 70 bpm.
II. Les mouvements respiratoires
Si l’on cherche à identifier la fréquence respiratoire (FR), on doit compter le nombre de mouvements respiratoires que l’on fait. Un mouvement respiratoire est une inspiration plus une expiration. Lorsque l’on inspire, la cage thoracique se soulève et on peut donc la sentir se soulever. Lorsque qu’on expire, la cage thoracique s’abaisse.
La FR est le nombre de mouvement respiratoires par minute et elle est donnée en mouvements ou cycles par minute (mpm). Pour la mesurer, on peut compter combien de fois la cage thoracique va se soulever et s’abaisser en une minute, et la valeur standard est d’environ 12 à 15 mpm.
Conclusion
Il y a des points communs entre la FC et la FR, car elles traduisent la répétition des battements du cœur mais aussi des mouvements respiratoires à chaque minute dans la vie d’un individu.