Le vers libre
I. Quand le vers libre apparaît-il ?
Au XIXe et au XXe siècle, la poésie évolue. L’un des changements principaux est l’apparition du vers libre au XXe siècle. Le vers libre est inventé dans les années 1910 et il est toujours utilisé aujourd’hui au XXIe siècle.
II. Quelle est la définition du vers libre ?
Le vers libre ne comporte ni rime ni ponctuation. Il n’est pas régulier. Parfois l’auteur choisit même de supprimer les majuscules en début de vers et les points en fin de phrase. Le vers libre diffère au niveau de sa prononciation : le lecteur ne prononce pas les -e muets.
Rappel : les rimes sont soumises à un certain nombre de règles notamment à une organisation des sonorités en fin de vers. Ces sonorités peuvent être suivies (AABB), croisées (ABAB) ou embrassées (ABBA).
Un vers régulier comporte, quant à lui, un nombre régulier de syllabes. Les vers réguliers les plus employés sont les alexandrins (vers à douze syllabes), les octosyllabes (de huit syllabes) et les décasyllabes (à dix syllabes).
Certains poèmes ont également des vers de longueurs différentes. On les appelle les poèmes hétérométriques. Le contraire d’hétérométrique est isométrique. Il ne faut toutefois pas confondre un poème en vers libres et un poème hétérométrique.
Exemple
« Bergère à Tour Eiffel
le troupeau des ponts bêle ce matin »
Extrait de Zone d’Apollinaire.
Ce poème est l’un des premiers poèmes en vers libres. Le terme « zone » désigne la banlieue parisienne.
III. Écrivains en vers libres
Qui a inventé le vers libre ?
Guillaume Apollinaire est l’inventeur du vers libre.
La plupart des auteurs du XXe siècle ont utilisé le vers libre : Breton, Aragon, Desnos, etc.
Bonus
– Le vers blanc : il s’agit d’un vers régulier qui se trouve dans un texte en prose.
– Le vers orphelin : il s’agit d’un vers, au sein d’un poème en vers, qui ne rime pas avec le reste des vers.