Réaction inflammatoire : l’immunité innée

Qu’est-ce que l’immunité innée/adaptative ?

L’immunité innée ne s’apprend pas : des mécanismes se mettent en place en premier lors d’une infection éventuelle dès la naissance pour neutraliser ou détruire complètement l’élément pathogène. Si il n’est pas détruit, une autre réaction immunitaire a lieu : l’immunité adaptative.

Suite à la lésion d’une barrière physique (la peau) par une écharde par exemple comme sur le schéma, des bactéries s’introduisent dans le tissu de la peau et rencontrent les quatre cellules de l’immunité innée.   

Quelles sont les quatre cellules de l’immunité innée ?

Les quatre cellules de l’immunité innée sont :

– les cellules dendritiques, assez nombreuses et disposant de prolongements cytoplasmiques (des pseudopodes) qui leur permettent d’accrocher la bactérie et de réaliser sa phagocytose,

– les macrophages, assez volumineux et possédant de petites vésicules,

– les mastocytes,

– les granulocytes ou polynucléaires, dans le vaisseau sanguin, possédant un unique noyau plurilobé donnant l’impression d’une multitude de noyaux.

Ces quatre cellules permettent de déclencher la réaction immunitaire innée. En effet, à l’issue de la phagocytose d’une bactérie par une cellule de l’immunité innée, cette dernière sécrète de nombreux médiateurs chimiques contenus dans ses vésicules :

– Les prostaglandines sécrétées par les cellules dendritiques, qui favorisent la dilatation du vaisseau sanguin, augmentant ainsi localement l’afflux sanguin et l’arrivée des cellules immunitaires. En outre, elles stimulent également les nocicepteurs, les récepteurs à la douleur. La douleur constitue un signal pour notre organisme (retirer sa main en cas de brulure par exemple).

– Les chimiokines, sécrétées par les cellules dendritiques et les macrophages, qui attirent au niveau de la lésion les granulocytes environnants.

– Les histamines, sécrétées par les mastocytes, qui permettent la vasodilatation.

Dans le vaisseau sanguin, on trouve également des globules rouges, qui n’interviennent pas dans la réaction immunitaire.

Conclusion : Par quoi se caractérise la réaction inflammatoire ?

La réaction inflammatoire de type immunité innée se caractérise par quatre éléments :

– la ROUGEUR, liée à la dilatation du vaisseau sanguin,

– la CHALEUR, liée aux réactions immunitaires qui se produisent,

– le GONFLEMENT, dû également à la dilatation du vaisseau,

– la DOULEUR.

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